Au bord de la rue,
elle s’ancre dans le temps.
Autour d’elle, la ville se défait et se reconstruit à chaque seconde.
Les corps passent, se superposent, s’effacent,
comme des pensées trop rapides pour être retenues.
Elle, demeure.
Dans le tumulte des moteurs et des pas pressés,
son regard ralentit le monde.
Le chaos s’agite, la sérénité respire.
Saigon ne s’arrête jamais,
mais parfois,
elle accepte d’être regardée.